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Carte géologique de la Charente (1858)
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Carte géologique de la Charente (1858)

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Carte géologique du département de la Charente

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  • Henri Coquand (1813-1881), géologue, paléontologue, fondateur en 1838 du Muséum d'histoire naturelle d'Aix-en-Provence, sa ville natale, puis professeur de géologie et de minéralogie aux universités de Besançon, de Poitiers puis de Marseille. Il est l'inventeur (1857) des étages Coniacien, Santonien et Campanien. Membre de la SGF dès 1836, il est présenté par MM. Rivière et Ch. d’Orbigny. Il préside plusieurs Réunions extraordinaires de la Société, (Aix en 1842, Angoulême en 1857, Marseille en 1864) dont il restera un membre toute sa vie.
  • Paris, 1858
  • 1 carte pliée entoilée, 1 feuille colombier, chromolithographie ,  sur le fond de la carte d'État-Major.

 

Pour en savoir plus :

C. Moreau et J. Gaudant : L'exploration géologique des Charentes (partie septentrionale du Bassin aquitain), Travaux du COFRHIGEO, T. XXIX, 2015 - http://annales.org/archives/cofrhigeo/moreau-gaudant-charentes.html

Le conseil général de la Charente retient dès 1848, Henri Coquand (1813-1881) pour réaliser ce travail. Chaque année, ce professeur de géologie de l'université de Besançon vient passer trois mois en Charente pour ses travaux de terrain. Il utilise les travaux de ses prédécesseurs, les critiquant et les complétant, comme ceux de William Manès sur la partie nord est du département. Il précise les études de d'Archiac sur le Purbeckien, confirme ses caractéristiques géologiques avec la présence de gypse et d'une faune d'eau douce. Puis, après avoir réaffirmé le caractère transgressif de la craie, Coquand constate l'absence de la « craie inférieure » et en contrepartie une magnifique série de la « craie supérieure ». En effet, celle-ci commence par des grès verts identifiés par Alcide d'Orbigny comme le Cénomanien, puis se poursuit par une succession de formations avec des contenus faunistiques significatifs qui lui permettent d'envisager de nouveaux étages qu'il va appeler le Coniacien en référence à la ville de Cognac et ses alentours, le Santonien pour la région de Saintes, le Campanien pour le « pays de la champagne » charentaise, dont le plus bel affleurement se trouve à Aubeterre-sur-Dronne, et enfin le Dordonien pour le département de la Dordogne. Seuls trois de ces étages restent dans la convention internationale : Le Coniacien, le Santonien et le Campanien. Quant au Dordonien, il sera remplacé par le Maastrichtien car il s'agissait plus d'un faciès particulier qu'un type général.

En 1858, il publie sa carte accompagnée d'une Description physique, géologique, paléontologique et minéralogique de la Charente, véritable mémoire de thèse de 962 pages. Ce travail reste encore une référence sur la géologie de ce département.

Mention spéciale : Porte l'étiquette : « Exposition Universelle 1855, Médaille de 1ère classe – Gravure sur Pierre et sur Cuivre, Lithographie, Avril Frères, Graveurs de la Préfecture de la Seine. Nouveau procédé d'exécution de planches pour l'impression en couleurs fournissant toutes les couleurs par 3 tirages, breveté S. G. D. G. »

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